Emeric Essex VIDAL (1791-1861)

Date de vente : 2 juin 2024

Estimation : 800/1 000 €

Prix de vente : 1488 €



Emeric Essex VIDAL (1791-1861)
Vue panoramique de Montevideo, vers 1816-1818
Dessin et aquarelle sur papier (2 feuilles)
Taches et déchirures marginales.
45 X 119 cm
Eléments comparatifs en collections publiques :
- Museu de Arte de São Paulo, MASP.00232, pour un panorama de la baie de Guanabara. 
- Museu Imperial, Casa Geyer, Rio de Janeiro, CG.1002, pour un panorama de la baie de Guanabara. 
Bibliographie comparative sur le sujet :
- VIDAL Emeric Essex,Picturesque Illustrations of Buenos Ayres and Monte Video, London: R. Ackermann, 1820
- - FRANCA, A. M. (2017). A mirada de Rugendas sobre as "matas virgens" brasileiras e sobre o pampa 
argentino / The look of Rugendas on the Brazilian "virgin forests" and the Argentine pampas. Estudios 
Rurales, volumen 7, Nº 13, ISSN : 2250-4001, CEAR-UNQ. Buenos Aires. Segundo Semestre 2017 ; 93-123.
- - BERGER, Paulo (org.). Pinturas e pintores do Rio antigo. Apresentação de Sérgio Sahione Fadel. Textos de Paulo Berger, Herculano Gomes Mathias e Donato Mello Júnior. Rio de Janeiro : Kosmos, 1990.
- - HAMOND, Graham Eden. Os diários do Almirante Graham Eden Hamond 1825-1834/38. Rio de Janeiro : Ed. J.B, 1984.
- - VIDAL, Emeric Essex. São Salvador da Baía de Todos os Santos : vista panorâmica, aquarelas, 1835 - 1837. Apresentação Pedro Henrique Mariani. Textos de Maximiliano de Habsburgo e Pedro Agostinho. s.l.: Banco da Bahia Investimentos S.A., 1996. Fac-simile.
Notre dessin est une rare vue de Montevideo depuis la baie prise par Emeric Essex Vidal lors de son voyage en tant que commis et secrétaire du commandant à bord du HMS Hyacinth entre 1816 et 1818. Le Hyacinth protégeait alors les navires marchands britanniques dans l'Atlantique Sud. Vidal peint des aquarelles de Montevideo, Buenos Aires et Rio de Janeiro, publiées en Angleterre à partir de 1820. Ses compétences visuelles et linguistiques l’ont amené à occuper différents postes de confiance, dont celui de caissier puis de secrétaire d’amirauté. Ce dernier poste requérait une qualité particulière d’observation et de compréhension des pays et de leurs coutumes, le secrétaire tenant également le rôle de conseiller de l’amiral ainsi que d’officier de liaison avec les autorités locales. 
Notre exemplaire est probablement une étude préparatoire à l’ouvrage paru en 1820. A notre connaissance, cette vue n’a pas été publiée et est donc inédite.